Gourmandes Fourmis

Les fourmis mettent ainsi à paître des espèces de pucerons, les défendent contre leurs agresseurs et les stimulent en les tapotant de leurs antennes. Ici, une série de photos avec Aphis sambuci, le Puceron du sureau (Sambucus nigra).

Sur les deux photos ci-contre, on voit bien la bulle de miellat qui est expulsée par le puceron et que la fourmi va absorber. Si le puceron ne s'exécute pas, il arrive que certaines fourmis dévorent les récalcitrants.

Ci-contre, un autre type de puceron (Aphis fabae ?) sur Millepertuis.

Encore un autre type de puceron (Aphis fabae ?) sur Renouée du Japon.

Deux photos de pucerons non identifiés...

Il arrive que le puceron ne soit pas d'accord avec les projets des fourmis et cherche à échapper à ses trop jalouses gardiennes.

Ici, une fourmi a attrapé un puceron par l'antenne et entend bien le ramener dans le droit chemin.

Les fourmis s'intéressent aussi à d'autres insectes produisant du miellat, comme ici Trioza alacris, le Psylle du laurier, qui crée ces curieux cigarres dans les feuilles nouvelles.

Les fourmis peuvent aussi s'intéresser à des cochenilles, comme ces Lécanies (Eulecanium sp.), qui se nourrissent de la sève des fusains du Japon (Euonymus japonicus).

Les fourmis peuvent parfois butiner elles-mêmes le nectar des fleurs, ici des fleurs de fusain du Japon (Euonymus japonicus).

Ici, des fleurs de houx.

Mais les fourmis, ici Lasius emarginatus, peuvent très bien savourer la chair tendre d'une plante, comme ici l'Immortelle (Helichrysum italicum), lorsqu'une tige a été brisée par le passage d'un animal.

Mais dès que la floraison intervient, elles préfèrent tout de même bientôt amener leurs troupeaux...

Ces quelques photos nous ont permis de voir différents aspects de la recherche de matières sucrées par les fourmis, à la fois par l'intermédiaire des pucerons ainsi que d'autres espèces, mais aussi, de manière plus étonnante, par absorption directe de matières végétales...