Laurier-rose

À Sossano (Italie, région de Vicence), un magnifique pied de laurier-rose
(Nerium oleander) se dressait orgueilleusement au beau milieu
d'une pelouse abondamment arrosée, non loin d'un Néflier du Japon.
Ses jeunes pousses étaient l'objet de bien des attentions...

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Les feuilles aussi bien que les boutons étaient attaqués par des hordes de pucerons jaunes (Aphis nerii, appelé Puceron du laurier-rose).

Face à une telle ressource, les prédateurs ne sont jamais bien loin. Une Chrysope (Chrysoperla sp.) avait ainsi repéré ces proies et pondu ses curieux oeufs pédonculés.

La Chrysope est parfois appelée « Lion des pucerons », et l'adulte aussi bien que la larve parviennent à dévorer de grandes quantités de pucerons, au point que l'on commence à l'utiliser dans la lutte biologique intégrée à la place des coccinelles, bien plus connues pourtant.

Des coccinelles étaient là aussi, dévorant leur lot de pucerons.
Ci-contre, Hippodamia variegata, la Coccinelle des friches.

Ci-contre, également, Chilocorus bipustulatus, petite mais tout aussi vorace.

L'élan vital les poussait. Tant et si bien que certaines tentaient des exercices d'équilibristes quelque peu périlleux...

Mais les résultats ont bientôt été là, sous forme de groupes d'oeufs sur la face inférieure des feuilles.

À gauche, on observe aussi un puceron qui a été parasité par un hyménoptère. Ces pucerons sont joliment appelés des « momies dorées ». À droite, l'éclosion de larves de coccinelles...

Dès l'éclosion, elles se mettent en chasse de pucerons...

Mais ce ne sont pas les seules. Ci-dessous, une larve de cécidomie et des larves de syrphes, elles aussi grosses consommatrices de pucerons.

Le tout se passant sous la surveillance de fourmis qui ne tentent en fait d'éloigner que les coccinelles adultes et qui ne s'occupent absolument pas des punaises.

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