Néflier du Japon

Ce petit arbre, qui a pour particularité de fleurir en automne et de porter des fluits qui mûrissent en hiver et se consomment au printemps, à condition que les températures soient clémentes, ne cessait de produire des pousses qui étaient attaquées par des pucerons.

Qui dit pucerons, dit fourmis...

Une fiche technique (en anglais) de l'université Purdue donne Aphis malvae, en fait Acyrthosiphon (Acyrthosiphon) malvae malvae (Mosley 1841) (puceron du géranium)...

...ainsi que Aphis pomi (puceron vert non migrant du pommier) comme pucerons attaquant classiquement cette plante.

Dans la mesure où on n'observe pas les pattes et les cornicules de couleur noire, on peut penser qu'il s'agit ici des premiers. Toujours est-il que les prédateurs classiques étaient présents...

D'autres visiteurs moins classiques également, avec ci-contre à gauche une cochenille.

De même, ci-contre à droite, un oeuf non identifié d'un probable prédateur.

Des coccinelles étaient là aussi. Ci-contre, Chilocorus bipustulatus, suivie de sa larve très caractéristique.

Ces larves sont extrêmement agiles et se déplacent très rapidement. On voit sur la dernière photo des larves de différents stades dont les excroissances cireuses sont de taille différente.
Ainsi qu'une exuvie ci-contre à droite.

Des larves de Chrysope étaient également très actives...

De même que des larves de Syrphidés, dont on peut observer au moins deux espèces différentes. Sur la droite, probablement Paragus sp.

À la fin de ce petit aperçu des différents hôtes de ce Néflier, il faut encore mentionner que les feuilles étaient également dévorées par d'autres invités, mais seulement la nuit.
Le jour, ils se reposaient au pied de l'arbuste...